The Dance of Graffiti / La Danse du Graffiti
(See English text below French version.)
Pour quelques uns des artistes, la pratique de peindre/écrire sur le mur devient une choréographie. Ainsi est-il pour 1) Mad Zoo Fall ; 2) Maguette Diabosgraff Traoré (www.doxkatt.com); et 3) Mode 2, un artiste européen célèbre qui est venu au Festigraff 4 comme parrain. Mow (4) et Omar Diaw Chimère (5) ont aussi une choréographie athlétique. Mode 2 écrit : « En fin de compte, on peut lire la manière dont une personne danse au moyen des bras ou avec les lettres, en regardant l’ampleur et la forme et la complexité de leurs tags ou leurs lancers… » (http://mode2.org/about). Mad Zoo et Diablos déploient le corps entier dans la danse du graffiti. Mad Zoo fait de grands virages, tordant le corps du droit à l’extrême gauche, pour finir le coup par un geste grand et brusque. Diablos écarte grandement les jambes, les pliant comme un patineur ou un artiste martial. Il met d’abord le poids sur la jambe gauche en étendant la jambe droit, et déplace le poids avec fluidité à la jambe droit, étendant la jambe gauche. Ainsi peut-il faire de longs et élégants coups de pinceau ou de bombe sans s’arrêter. Il fait de mouvements semblables de haut en bas. Pour ces trois artistes, ce n’est pas le pinceau ni la bombe, ni encore le bras, mais le corps entier qui devient l’instrument de l’art du graffiti. Merci à Moussa Kane (Mbautta) de m’avoir aider à comprendre la signification de ces mouvements.
For some of the artists, the act of writing/painting on the wall becomes a choreography. This is the case here for 1) Mad Zoo Fall; 2) Maguette Diablosgraff Traoré (www.doxkatt.com); and 3) Mode 2, a famous European artist who came as guest of honor to Frestigraff 4. Mow (4) and Omar Diaw Chimère (5) also have a athletic choreography. Mode 2 writes: “Ultimately, you can read how somebody dances through their arms or with letters, by looking at the size and shape and complexity of their tags or throw-ups…” (http://www.mode2.org/about). Mad Zoo and Diablos deploy their whole body in the dance of graffiti. Mad Zoo makes rapid sweeps, twisting his body from right to extreme left, ending with an abrupt flourish. Diablos bends low in the stance of a skater or martial artist, putting his weight first on his left leg and extending his right, then smoothly shifting the weight to his right and extending his left. He can thus make long graceful strokes without stopping. He does a similar kind of movement from very high to very low. For these three artists, it is not the brush or spray can, nor even the arm, but the whole body that enacts the art of graffiti. Thanks to Moussa Kane (Mbautta) for having helped me to understand the significance of these movements.